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Tout avait bien commencé...

Il y a 2 semaines, je m'envolais le coeur léger vers les cieux plus cléments du Sultanat d'Oman, contente de faire une pause ensoleillée dans la morosité hivernale. Effectivement, une chaleur douce était au rendez-vous.

Très vite, notre petit groupe (14 personnes) se scinde en 2 parties, selon affinités, qui ne tardent pas à se manifester une certaine hostilité. Il y a ceux qui critiquent chaque décision du guide, un sympathique tunisien francophone, et ceux qui le soutiennent. Je suis de ce groupe-là. Rien que de très franco-français! A l'étranger, loin de sa zone de confort, les sentiments sont souvent exarcerbés.

En dépit de ces tensions, les premiers jours de ce voyage se passent bien. Découverte de Mascate, la capitale de ce petit état, véritable décor d'opérette avec son palais du sultan, son immense opéra flambant neuf, son bord de mer où tangue mollement le yacht du souverain (photo ci-dessus), ses souks bien alignés qui fleurent l'encens. Tout est d'une propreté absolue qui vaut à Oman le qualificatif de "Suisse du monde arabe".Très propre! Trop propre? Il y a quelque chose d'artificiel dans ces massifs fleuris taillés au cordeau, ces pelouses à faire pâlir un Anglais, ces immeubles à la blancheur immaculée où l'on cherche en vain le signe d'une décrépitude. Oman respire la prospérité, son peuple aussi. Pas de pauvreté apparente! A Oman, il n'y a a ni impôts, ni taxes. Chaque citoyen omanais a droit à une protection médicale gratuite, à une formation pour trouver un travail ainsi qu''à un terrain pour y faire construire sa maison. Le sultanat serait-il le paradis sur terre? Comme chacun sait, le paradis abrite un serpent. J'allais, sans le savoir, à sa rencontre... A suivre!

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