Une obligation qui ne dit pas son nom

A la rentrée de janvier, le gouvernement soumettra au parlement un projet de loi visant à transformer le pass sanitaire en pass vaccinal. "Une forme déguisée d'obligation vaccinale" de l'aveu même du ministre de la santé.

5,7 millions de personnes en France ne sont toujours pas vaccinées contre la Covid 19. Des anti-vaccins qui constituent 90% des patients admis dans les services de réanimation. Déja débordés, ces services redoutent l'arrivée inéluctable de la vague Omicron attendue au début du mois de janvier. D'ores et déja, on prévoit que de 2900 le nombre de patients en réa montera à 4000 dans les jours à venir.

Cet afflux massif aura pour conséquence d'une part, l'extrême fatigue du personnel de ces services qui n'aura pas droit à des jours de repos pendant les fêtes et d'autre part, le report des interventions chirurgicales programmées. Qui dit report, dit perte de chance pour ceux qui le subisse et ça, c'est inacceptable!

Je ne vous cache pas que je suis outrée par le comportement auto-centré et irresponsable des "antivax". Un pass vaccinal serait, de mon point de vue, la moins mauvaise des solutions. On ne vous oblige pas à vous faire vacciner, vous ne serez pas puni pour cela, mais vous ne pourrez pas continuer à vous déplacer dans les transports en commun, à pratiquer des activités de groupe, voire à travailler en présentiel. Pas d'obligation, donc, mais une sacrée pression.

La déferlante du variant Omicron, qui a déja submergé un certain nombre de pays, a conduit les Pays-Bas à décréter dès aujourd'hui un confinement strict. Aucun Français n'a envie de revivre cette situation pour complaire à ces 5,7 millions d'irreductibles concitoyens qui refusent le progrès scientifique.

Sur ce, j'espère que vous passerez de bonnes fêtes de Noël, en vous tenant à l'écart de ces virus qui nous gâchent la vie. C'est ce que je vous souhaite du fond du coeur.

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