Re-belote!

Mais le virus, lui, ne nous oubliait pas. Il était bel et bien là parmi nous. Quand l'une de mes amies, heureuse grand-mère de 5 petits-enfants, s'est mise à les recevoir cet été, sans masque et sans distanciation, j'ai tenté de la mettre en garde puis j'ai pris la décision de cesser momentanément de la voir. Malheureusement pour elle, elle a été contaminée et lutte depuis des semaines contre une intense fatigue assortie de troubles intestinaux qui l'épuisent.

Un couple de mes proches a pour habitude de passer chaque week-end avec sa tribu, enfants et petits enfants, et, même s'ils limitent les embrassades, ils se côtoient sans masque et sans distanciation physique. Comment s'étonner alors que le compteur des contaminations enregistre une augmentation spectaculaire? Les familles sont l'un des principaux foyers de l'épidémie.

J'ai anticipé de quelques jours ce 2ème confinement en m'isolant de ceux de mon entourage qui vivaient comme si de rien n'était. Ils ne l'ont pas tous bien pris. Se garder de ceux que l'on aime, voilà à quoi nous oblige ce virus! C'est contre-nature mais nous n'avons pas le choix. Ma fille cadette est venue passer une semaine près de moi. Je dis "près" mais à aucun moment elle ne s'est approchée de moi à moins d'1 mètre ou alors elle portait un masque. Pour aussi difficile que ce fût, nous ne nous sommes pas embrassées. C'était le prix à payer pour se voir et sortir saines et sauves de cette épidémie.