La guerre n'est pas finie!

Que l'on soit dans le rouge ou dans le vert, je parle bien sûr des départements, aucun relâchement n'est possible sous peine de voir des malades affluer à nouveau dans les services de réanimation. Si le système de santé n'a pas craqué malgré l'énorme pression qu'il a subie et grâce à l'immense courage de ses acteurs, il n'en est pas moins fragilisé. Resistera-t-il à un 2ème assaut de l'épidémie? On peut légitimement se poser la question et ce doute doit nous inciter à rester constamment sur nos gardes. En fait, peu de choses changeront ce lundi 11 mai sinon que nous n'aurons plus à remplir d'attestation pour sortir et que nous pourrons aller chez le coiffeur. Ce que, personnellement, je vais m'empresser de faire.

Ce déconfinement mi figue, mi raisin met chacun de nous devant sa responsabilité: se protéger et protéger les autres. A l'un de mes proches, très pessimiste, qui pense que beaucoup de gens vont se laisser aller à des imprudences et qu'il fallait poursuivre le confinement, j'ai répondu que rien ni personne ne l'empêchait de rester chez lui. Personnellement, étant d'un naturel plus optimiste, je fais confiance à mes congénères même si je ne suis pas naïve au point de croire que tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. Wait and see, comme on dit outre-Manche!

A propos, j'ai trouvé  mon arme anti-Covid: une visière en plexiglas, très couvrante et très légère, qui n'étouffe pas mon chuchotement et permet de lire sur mes lèvres. Fabriquée par un ami du patron, elle était vendue 4€, sous le manteau, par le marchand de légumes de mon quartier. Je n'ai donc plus à choisir entre communiquer et me protéger. Grâce soit rendue à ce talentueux bricoleur!