Don d'organes: la vie plus forte que la mort!
- Par Françoise PARINAUD
- Le 23/06/2018
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- Dans Notre Santé & Recherche Médicale
Cette semaine s'est déroulée la journée nationale du don d'organes. 23800 personnes atteintes de maladies graves sont en attente en France d'une transplantation qui pourrait leur sauver la vie ou la transformer de façon très bénéfique. 6105 patients ont été greffés en 2017, en majorité pour les reins (2/3) mais aussi foie, coeur, poumons ou encore cornée.
L'agence de la biomédecine rappelle les 3 grands principes qui régissent le don d'organes dans notre pays: - le consentement présumé; -la gratuité; - l'anonymat.
Depuis plus de 30 ans, toute personne n'ayant pas exprimé son refus est présumée volontaire pour le prélèvement de ses organes en cas de mort cérébrale.
Un décret de 2017 précise les modalités du refus: - s'inscrire sur le registre national des refus (registrenationldesrefus.fr)
- exprimer son refus par écrit et confier le document daté et signé à un proche
-Communiquer oralement son opposition à un membre de son entourage.
Précision: le refus peut être partiel et ne concerner que certains organes ou tissus.
Mon appréciation personnelle: avant d'exprimer un refus de donner ses organes, posons-nous la question: refuserais-je aussi d'en recevoir si mon état, ou celui de quelqu'un qui m'est cher, le nécessitait?
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