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Vacances: la fuite enchantée!

Cette jolie définition n'est pas mienne. C'est celle d'un cruciverbiste (auteur de mots croisés). En ce début juillet, où beaucoup n'ont que ce mot à la bouche, j'avais envie de consacrer ce billet aux "vacances".

Qu'il y ait ou non un "s" à la fin, vacance(s) a pour origine le participe passé du verbe latin "vacare"= être libre, inoccupé, oisif. Mais il signifie aussi "s'occuper librement à faire quelque chose", "vaquer" à ses occupations.

Le concept de vacances s'est répandu au XIX ème siècle. L'aristocratie et la bourgeoisie d'Europe occidentale ont pris pour habitude de quitter leur résidence principale, qu'elles laissaient vacante, pour une villégiature à la campagne, au bord de la mer ou à la montagne. Mais c'est en 1936, sous le front populaire que naissent les congès payés (2 semaines) qui vont démocratiser les vacances et faire émerger le terme "vacancier".

Quelle que soit notre situation et notre état de santé, il est important de prendre des vacances. Il faut en faire un temps à part, sortir de la routine, se donner du bon temps, laisser plus de place aux visites et aux sorties. Dans l'étymologie du mot "vacances" il y a aussi la notion de vide. Evacuons de notre esprit les pensées négatives qui l'encombrent! Remplissons-le des images que nous offrent la nature et l'homme en été: une moissonneuse dans un champ de blé, un feu d'artifice la 14 juillet, un rosier couvert de fleurs le long d'une façade. A ce propos, si, comme moi, vous êtes en appartement, offrez-vous ou faites-vous offrir une belle plante fleurie que vous aurez le plaisir d'admirer, d'arroser, de chouchouter. En écrivant ces mots, mon regard se porte sur le laurier-rose de mon balcon et ça me rend heureuse.

Bonnes vacances à tous!

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