De Retour...

Je prends mes marques dans mon nouvel environnement où je me trouve bien, mieux même, car plus calme et beaucoup plus ensoleillé que le précédent.

Le lieu où l'on vit est un élément de 1ére importance dans le déroulé d'une maladie. Il faut y porter une grande attention, s'entourer de meubles et objets que l'on aime, créer une ambiance apaisante à l'aide de lumières et de couleurs douces. Lors de mes très nombreuses hospitalisations, je me souviens du plaisir que j'avais à retrouver mon "sweet home" en rentrant chez moi. C'était comme une onde bienfaisante qui parcourait mon corps.

Si vous êtes dans l'entourage d'un malade, aidez-le à créer ce cocon de bien-être! Il suffit parfois de peu de choses: un abat-jour, un joli cadre, des photos de ceux qu'il aime, un bouquet de fleurs ou une belle plante verte. Que dire aussi de la présence quasi thérapeutique d'un animal,à la condition que celui-ci soit d'une nature calme. Au plus dur de ma maladie, il y a quelques années, j'avais 2 petits chiens, des Cotons de Tuléar. Très vifs d'ordinaires, lorsqu'ils m'ont vue abattue et alitée, ils se sont installés au pied de mon lit, sans bouger, me surveillant du coin de l'oeil. Cette vigilance affectueuse a incontestablement contribué à mon rétablissement. 

Aujourd'hui, j'ai Lys, ma jolie chatte Ragdoll, qui déteste changer de cadre de vie. 3 semaines après le déménagement, elle commence tout juste à s'habituer à son nouveau territoire et à sortir de l'une de ses incroyables cachettes où je ne la trouve jamais.