De retour du pays des volcans

Mais avant toute chose, un mot sur l'épidémie de Coronavirus. Beaucoup d'entre nous sont parmi les personnes les plus à risques en raison de leur âge et de leur état de santé. S'il est important de suivre les consignes des autorités de santé pour se préserver d'une éventuelle contamination, il ne faut pas non plus que ça tourne à la psychose. Certes, c'est une épidémie due à un virus contre lequel on n'a pas encore un médicament ou un vaccin. Mais rappelons que dans notre pays, la grippe fait chaque année plusieurs milliers de morts (de 6000 à 8000) alors que l'on dispose d'un vaccin, vaccin utilisé majoritairement par les plus de 65 ans pour lesquels il est gratuit. Alors, quand j'entends ma prof de gym, âgée de 48 ans, s'affoler à l'idée de rencontrer le coronavirus, je lui conseille de commencer par se faire vacciner contre la grippe l'automne prochain, chose qu'elle n'a encore jamais faite, elle qui donne un cours à des personnes du 3ème âge...et même du 4ème. Bref! Comme l'ont dit d'autres avant moi, il faut raison garder.

Et maintenant, partons pour le Guatémala, pays d'Amérique centrale, entre le Mexique au nord et le Honduras au sud, l'océan Pacifique à l'ouest et la mer des Caraïbes(l'Atlantique) à l'est! Placé sur une écorce terrestre instable, le Guatémala est aussi le pays des tremblements de terre. Le dernier en 1976 a fait 25000 morts et 80000 blessés. Sans atteindre de tels niveaux, la terre tremble ou tremblote continuellement. Je m'attendais à ressentir de petites secousses mais il n'en a rien été.

Nous étions, moi comprise, un groupe de 16 personnes accompagné de René, un guide guatémaltèque, dythirambique et intarissable sur son pays dont il connaît à fond la culture et l'histoire et s'exprimant dans un excellent français. Après un rapide tour en car de la capitale, Guatémala Ciudad (City), qui ne présente pas grand intérêt mais offre un degré de pollution élevé en raison d'une circulation dense de voitures pas du tout aux normes dans ce domaine, nous sommes allés dans une région vallonnée et verdoyante où nous avons visité une plantation de café dont le Guatémala est l'un des grands producteurs. Les caféiers sont de petits arbustes porteurs de baies qui deviennent rouges à maturité. Une fois cueillis, les grains de café sont lavés, séchés au soleil, puis triés et expédiés dans le monde entier. J'en ai rapporté quelques paquets pour mon entourage.

Demain je vous emmène dans l'un des plus beaux endroits qu'il m'ait été donné de voir: le site Maya de Tikal, perdu au coeur d'une épaisse jungle.