Cherche médecin désespérément...

Mon généraliste ayant déclaré forfait (âge + maladie), je me suis mise en quête de lui trouver un(e) successeur. Et pour le moment, je fais chou blanc!

La petite ville où je réside compte environ 10.000 habitants pour une douzaine de médecins généralistes. Plusieurs de ces derniers ont atteint, voire dépassé, l'âge de la retraite et sont à la recherche de jeunes confrères pour reprendre leur patientèle. Apparement, on ne se bouscule pas au portillon. Pourtant, Revel est une ville agréable et paisible, à seulement 1h de route de Toulouse et 30 minutes de Castres où l'on trouve un centre hospitalier régional. Revel est équipé de lycées, piscine, grandes surfaces et petits commerces (ceux-ci se raréfient). Campagne et montagne sont tout proches ainsi qu'un joli lac, aux portes de la ville, lieu de villégiature des Revélois, où l'on se baigne et canote l'été.

Bref! Je suis allée sonner aux portes des cabinets médicaux pour m'entendre dire à chaque fois:" Le Docteur  est débordé! Il ne prend pas de nouveaux patients." Il me reste une porte à pousser, celle d'un médecin généraliste récemment installé dans un village à une dizaine de kms de chez moi. Pas très pratique mais je n'ai pas le choix...s'il veut bien de moi.

Mon cas, très banal, illustre ce que l'on appelle les "déserts médicaux", phénomène en expansion dans notre pays. Plusieurs causes en ont été identifiées dont celle du "numerus clausus" qui, pendant des décennies, a limité chaque année le nombre d'étudiants admis à faire des études de médecine. Ce "numérus clausus" vient, enfin, d'être relevé mais, étant donné la longueur des études de médecine, il faudra des années pour en éprouver l'effet. En attendant, je fais quoi, madame la ministre de la santé?

Commentaires (1)

reynald
Même problème dans ma campagne de Seine-et-Marne. Pourtant, on en a trouvé quelques uns mais ils ne restent pas au delà d'un an ou deux. La raison invoquée est souvent la surcharge de travail, notamment administrative. Les médecin généralistes sont pourtant la fondation de notre système de santé. Et avec des fondations sapées, ne nous étonnons pas de voir le bâtiment devenir bancal...

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