Cacophonie

Le fait est que quand la politique de santé se détermine à partir de l'état des stocks, elle est forcément à côté de la plaque en cas de pénurie. Les successives et contradictoires déclarations de Mme Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, sur le port du masque en ont donné une image caricaturale. Je ne serais pas étonnée que ladite Sibeth soit une future victime collatérale du coronavirus.

Revenons-en au masque et écoutons les scientifiques! La population, c'est à dire vous et moi, ne disposera pas des masques les plus performants (FFP2), véritable écran total contre le virus, réservés au personnel soignant. Ils coûtent cher et il y en a peu. Nous n'avons droit qu'aux masques basiques à condition d'en trouver ou de les fabriquer soi-même. Ces masques ne protègent pas ceux qui les portent mais sont une barrière plus ou moins efficace contre les gouttelettes de salive ou les postillons émis par la bouche qu'ils obstruent. C'est mieux que rien  mais c'est loin d'être l'arme absolue. Sans compter que les masques, quels qu'ils soient, ne sont pas adaptés à la morphologie des laryngectomisés qui éternuent par le cou. Nous avons bien des filtres dans les canules et des bavoirs pour pour nous protéger de la poussière mais ils ne peuvent rien contre l'entrée ou la sortie d'un virus.

Donc, tant que le Covid-19 sévit, tenons-nous en aux 2 préceptes incontestables et incontestés: - garder ses distances  - se laver fréquemment les mains. 

Haut les coeurs! Bon courage à tous!